dimanche 9 mai 2010

The Hours (8)


C'est fou ce que je peux les regretter parfois, ces 13 ans qu'on a jeté par la fenêtre dés qu'on en a eu l'occasion. On a tout envoyé valdinguer, on a crié victoire parce qu'on se pensait enfin vivant, on s'est enfoncé progressivement. Heureuse insouciance, c'était bon d'être ignorant finalement.

samedi 1 mai 2010

"Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer le décor."



Some songs loop the loop. Like obligated, not words anymore, notes anymore, nothingness anymore. Not doubts on the fact of having one, enormous, big as the fist, on the consciousness. Where I go ? What I do ? Homère disturbs my chakra.

vendredi 16 avril 2010

"Quand les amoureux se ramassent à la pelle, les feuilles mortes se marrent entre elles."


Non. Je ne recommencerai pas. Tu ne m'auras pas encore cette fois. Tant que je n'y penserai pas. Tant que je ne ferai rien de concret. Tant que je tiendrai éloignée toute tentative, toute initiative tordue, tout ira bien. Je ne commencerai à m'alarmer que quand je recevrai un message de ta part, que lorsque tu commenceras à sourire à mon passage. Que lorsque je pourrais dire que c'est toi que je veux, et personne d'autre. Pas avant. Mais ça n'arrivera pas. Je me connais trop bien, et toi pas assez.

dimanche 28 mars 2010

L'art délicat de ne rien faire.


Je ne veux pas travailler. Je ne veux pas déjeuner. Je veux seulement l'oublier. Non, je ne suis pas fière de çà.

Le saut dans le vide. Yves Klein

Je suis tombée de haut, j'ai glissé de tes yeux, comme une larme de croco, comme un crash silencieux. Je suis tombée de haut.
Je suis tombée des nues, de tes bras et partout, je te cherche dans la rue, dis-moi où c'est qu't'es où. Je suis tombée de nous.

Je déconne, je déconne, je déconne, je déconne.

D'ici je vois pas la terre, je te guette par les hublots. C'est tout blanc et je te perd, vrai y'a personne la haut,. Je suis tombée trop tot
Je traverse tous les vents, je pavane dans les alizés. Je fais celle qui, je fais semblant, et je t'attends à l'arrivée. Je suis tombée de haut

Je déconne, je déconne, je déconne, je déconne.

Roman


"Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête ...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête ...

Et, comme elle vous trouve immensément naïf
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif ...
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines ...

Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire ! ..."

Arthur Rimbaud